Rachel de Le Coffee Ride gravit un volcan lors d’un voyage en bikepacking en Sicile : « Nous ne pouvions voir que quelques mètres entre les pierres de lave »
Quand on pense à la Sicile, on imagine peut-être l’Etna, les arancini ou la Trinacria, mais rarement le cyclisme. Pourtant, le paysage lunaire autour du volcan offre un terrain fantastique pour les amateurs de gravel en quête d’aventure. Lorsque nous avons appris que Rachel Cornet de Le Coffee Ride s’était aventurée en novembre, avec son amie Anne, dans une variante de la Sicily Divide, nous étions impatients de découvrir ses expériences. « La montée du Monte Soro dans un épais brouillard a été une expérience vraiment unique », raconte-t-elle avec enthousiasme.
La Sicily Divide a gagné en popularité ces dernières années. Elle emmène les cyclistes de gravel d’ouest en est à travers l’île des orangers. En chemin, on traverse de petits villages italiens et on combine des pistes isolées avec des sentiers boueux, à l’ombre du volcan le plus actif d’Europe, appelé localement Mongibello. Il existe différentes variantes de la Sicily Divide, chacune mesurant environ 460 kilomètres avec un dénivelé total de 9.000 mètres.
« Nous voulions absolument faire le plein de vitamine C avant la fin de l’année 2024 », sourit Rachel lorsqu’on lui demande pourquoi elle a choisi ce voyage. « J’avais envie d’aventure, et le gravel s’est vite imposé. Nous avons longtemps hésité entre les paradis du gravel en Andalousie, au Portugal et en Sicile. Les récits sur cette dernière option étaient si convaincants que nous avons choisi une variation de cet itinéraire. Bien sûr, il est toujours agréable de savoir que des pâtes italiennes sont au menu ! »
La Sicily Divide a gagné en popularité ces dernières années. Elle emmène les cyclistes de gravel d’ouest en est à travers l’île des orangers. En chemin, on traverse de petits villages italiens et on combine des pistes isolées avec des sentiers boueux, à l’ombre du volcan le plus actif d’Europe, appelé localement Mongibello. Il existe différentes variantes de la Sicily Divide, chacune mesurant environ 460 kilomètres avec un dénivelé total de 9.000 mètres.
« Nous voulions absolument faire le plein de vitamine C avant la fin de l’année 2024 », sourit Rachel lorsqu’on lui demande pourquoi elle a choisi ce voyage. « J’avais envie d’aventure, et le gravel s’est vite imposé. Nous avons longtemps hésité entre les paradis du gravel en Andalousie, au Portugal et en Sicile. Les récits sur cette dernière option étaient si convaincants que nous avons choisi une variation de cet itinéraire. Bien sûr, il est toujours agréable de savoir que des pâtes italiennes sont au menu ! »
Les véritables tifosi vénèrent le Maglia Ciclamino, le maillot à points emblématique du Giro d’Italia. Rachel a configuré son Eddy Merckx Strasbourg dans cette même couleur, rendant ainsi un hommage involontaire à la célèbre course italienne. Bien sûr, elle a soigneusement réfléchi à la personnalisation de sa monture. « Je ne suis pas très grande, et j’ai été ravie de pouvoir ajouter un porte-bidon supplémentaire sous le cadre. Ainsi, le porte-bidon du tube diagonal a été utilisé pour ma sacoche de cadre. »
« En général, je n’utilise qu’une sacoche de selle et une sacoche de guidon, mais en novembre, il faut prévoir un peu plus. Il faut des couches supplémentaires, que ce soit pour rouler ou pour le moment où le soleil sicilien disparaît. Grâce à cette sacoche de cadre, j’ai pu emporter plus d’affaires. Le Strasbourg dispose de nombreux points de fixation pratiques, même si les sangles des sacoches sont déjà très efficaces. Ces fixations à vis sont néanmoins bienvenues pour emporter des sacs plus lourds avec du matériel de camping. Comme nous passions d’un B&B ou d’un hôtel à l’autre, nous n’étions pas encore en mode bikepacking complet. »
« En général, je n’utilise qu’une sacoche de selle et une sacoche de guidon, mais en novembre, il faut prévoir un peu plus. Il faut des couches supplémentaires, que ce soit pour rouler ou pour le moment où le soleil sicilien disparaît. Grâce à cette sacoche de cadre, j’ai pu emporter plus d’affaires. Le Strasbourg dispose de nombreux points de fixation pratiques, même si les sangles des sacoches sont déjà très efficaces. Ces fixations à vis sont néanmoins bienvenues pour emporter des sacs plus lourds avec du matériel de camping. Comme nous passions d’un B&B ou d’un hôtel à l’autre, nous n’étions pas encore en mode bikepacking complet. »
Que contenait l’équipement de Rachel ?
« Nous avions chacune deux tenues de cyclisme et une tenue sportive hors vélo, y compris des chaussures. Nous avons limité nos articles de toilette au minimum et pris quelques câbles de recharge. Il fallait aussi prévoir de la place pour la nourriture en route et un peu d’outillage. J’avais emporté de chez moi quelques barres énergétiques et boissons isotoniques, mais nous avons dû les reconstituer en chemin. On pense toujours qu’il faut emporter une tonne d’affaires, mais finalement, on s’en sort toujours avec moins. Ce qui est vraiment indispensable peut toujours s’acheter sur place. Pour des aventures légères, les sacoches de Le Coffee Ride sont parfaites. »
À pied sur l’Etna
Avec ses pneus Pirelli Cinturato de 45 millimètres, Rachel a presque exploité tout le potentiel de son Strasbourg, qui peut accueillir des pneus jusqu’à 48 millimètres. « J’ai commencé le gravel il y a un peu plus d’un an, donc mon endurance dépasse mes compétences techniques. Je compense cela avec des pneus relativement larges, ce qui apporte aussi un confort supplémentaire. Surtout lorsque vous faites de longues journées avec des sacoches, ce n’est pas un luxe. Nous roulions en tubeless et avons réussi à passer toute la semaine sans crevaison. »
La maman cycliste a planifié son itinéraire grâce à Komoot et a divisé cette variante de la Sicily Divide en cinq étapes, avec des distances et dénivelés similaires. « Cela fonctionne différemment par rapport à chez nous, car ce qui est indiqué comme route pavée sur nos cartes est déjà du gravel en Sicile. Et ce qu’ils appellent gravel là-bas serait classé comme parcours VTT chez nous. En plus, les inondations des dernières années ont causé beaucoup de dégâts. Nous avons donc dû prendre quelques détours. Pour une prochaine aventure, j’utiliserai Google Earth pour mieux analyser les routes. Par rapport à la Divide, nous n’avons pas traversé l’île d’un bout à l’autre, car nous avons pris l’avion pour Catane. Nous avons donc fait une boucle au départ de Catane, en passant par le parc de l’Etna et celui de Nebrodi, avant de revenir à Catane. »
La maman cycliste a planifié son itinéraire grâce à Komoot et a divisé cette variante de la Sicily Divide en cinq étapes, avec des distances et dénivelés similaires. « Cela fonctionne différemment par rapport à chez nous, car ce qui est indiqué comme route pavée sur nos cartes est déjà du gravel en Sicile. Et ce qu’ils appellent gravel là-bas serait classé comme parcours VTT chez nous. En plus, les inondations des dernières années ont causé beaucoup de dégâts. Nous avons donc dû prendre quelques détours. Pour une prochaine aventure, j’utiliserai Google Earth pour mieux analyser les routes. Par rapport à la Divide, nous n’avons pas traversé l’île d’un bout à l’autre, car nous avons pris l’avion pour Catane. Nous avons donc fait une boucle au départ de Catane, en passant par le parc de l’Etna et celui de Nebrodi, avant de revenir à Catane. »
Le parc de l’Etna était bien sûr un point clé de notre parcours. « Nous sommes entrées par la partie ouest sur une route asphaltée. Après un ancien chemin de terre, nous sommes arrivées sur un tronçon de sable noir et de rochers où il n’était plus possible de rouler. Une traversée parmi les pierres de lave n’était pas envisageable, alors nous avons dû marcher un peu, à contrecœur. Malheureusement, il y avait beaucoup de brouillard sur l’Etna, donc nous n’avons pas pu rêver en regardant la vallée pendant l’ascension. »
« Entre les vallées de cendres, l’Etna est une expérience en soi, mais j’ai une autre suggestion pour ceux qui voudraient suivre nos traces. Le point culminant de notre voyage a été le Monte Soro (1.847 mètres), où nous avons gravi une montée dans le brouillard, entourées de vaches. Par une journée ensoleillée, cela aurait été incroyable, mais nous ne pouvions voir qu’à quelques mètres. Cela dit, ce fut une expérience particulière. Pendant la descente, après une montée interminable, la température remonte, le brouillard disparaît, et une heure plus tard, vous êtes assis sur la plage, en train de manger et de planifier une journée complète de récupération. »
Une référence symbolique au mode de vie gravel : quand le brouillard se dissipe, les soucis s’envolent aussi. Avez-vous remarqué à quel point le soleil brille plus fort quand la fumée autour de votre tête s’est envolée ?
« Entre les vallées de cendres, l’Etna est une expérience en soi, mais j’ai une autre suggestion pour ceux qui voudraient suivre nos traces. Le point culminant de notre voyage a été le Monte Soro (1.847 mètres), où nous avons gravi une montée dans le brouillard, entourées de vaches. Par une journée ensoleillée, cela aurait été incroyable, mais nous ne pouvions voir qu’à quelques mètres. Cela dit, ce fut une expérience particulière. Pendant la descente, après une montée interminable, la température remonte, le brouillard disparaît, et une heure plus tard, vous êtes assis sur la plage, en train de manger et de planifier une journée complète de récupération. »
Une référence symbolique au mode de vie gravel : quand le brouillard se dissipe, les soucis s’envolent aussi. Avez-vous remarqué à quel point le soleil brille plus fort quand la fumée autour de votre tête s’est envolée ?
